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Essais québécois

Le Portrait de Saint-Roch – 2025

L'Engrenage Saint-Roch - L'Engrenage Saint-Roch

Un livre pour actualiser et enrichir sa vision du quartier Saint-Roch!

Le Portrait de Saint-Roch - 2025 rassemble une foule de données, de faits historiques et de témoignages recueillis lors d’une consultation à laquelle ont participé plus de 500 personnes. La réalisation de ce portrait a impliqué une vingtaine de citoyen·nes et de partenaires communautaires et universitaires dans une démarche qui s’est échelonnée sur près de deux ans.

Cet ouvrage, illustré par Virginie Gagné, se décline en dix chapitres thématiques, abordant notamment la vie économique et culturelle, la situation du logement, l’aménagement urbain, la mobilité et les enjeux environnementaux, la désaffiliation sociale et l'itinérance.

Bien qu’il soit surtout question ici de Saint-Roch, ce portrait fait écho à des phénomènes actuels plus globaux qui concernent l’ensemble de la société.


Saint-Roch, une riche histoire de tensions et de solidarité, un quartier bouillonnant, un assemblage hétéroclite de gens et de lieux mais, aussi, un canari dans la mine.

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Essais québécois

Femmes-reporters du Québec (1890-1945) : Une anthologie

Charlotte Biron - Boréal

De la fin du XIXe siècle jusqu’en 1945, l’histoire du journalisme s’est généralement construite autour de figures masculines, reléguant pour l’essentiel la contribution des femmes au Québec aux pages féminines des journaux. Pourtant, dès les années 1890, des femmes journalistes vont sur le terrain. Robertine Barry descend au fond d’une mine. Georgina Bélanger, Anne-Marie Gleason-Huguenin et Éva Circé-Côté se rendent au lac Saint-Jean pour décrire la colonisation du territoire. Adrienne Choquette mène une enquête littéraire auprès des écrivaines et des écrivains canadiens-français. Simone Routier transpose en récit son évacuation de Paris au seuil de la Seconde Guerre mondiale.

Cette anthologie démontre qu’il existe une généalogie de femmes reporters dès les débuts de la presse d’information. Parus entre 1890 et 1945, les textes sélectionnés témoignent d’une diversité de pratiques et de parcours. L’objectif de cet ouvrage est de mettre en lumière l’apport des femmes journalistes à l’histoire du reportage au Québec. La tendance à isoler certaines figures a pu nous empêcher de voir se dessiner des continuités et des influences entre l’écriture de ces journalistes. Quinze figures sont rassemblées ici. Robertine Barry, Georgina Bélanger, Éva Circé-Côté, Anne-Marie Gleason-Huguenin, Antoinette Gérin-Lajoie, Cécile Laberge, Corinne Rocheleau-Rouleau, Marie-Louise Marmette, Louise Gilbert-Sauvage, Germaine Guèvremont, Adrienne Choquette, Éva Senécal, Marthe Beaudry, Simone Routier et Gabrielle Roy.

Certaines des journalistes sont méconnues et n’ont écrit qu’une poignée d’articles. D’autres sont des journalistes aguerries, des pionnières, célèbres dans le champ médiatique et littéraire, et leurs contributions sont nombreuses dans les journaux. À leur manière, toutes transgressent, cependant, un rôle typiquement féminin. Ce faisant, elles inventent de nouvelles manières d’être reporter et contribuent à transformer durablement les pratiques d'écriture journalistiques.

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Littérature étrangère

Les Voix fugitives

Kai Thomas - Boréal

Nous sommes en 1859 dans le sud-ouest de l’Ontario, dans un village fondé par des réfugiés noirs qui ont fui les États-Unis par le chemin clandestin du Underground Railroad. Un soir, une vieille femme nommée Cash abat un chasseur d’esclaves américain venu récupérer les «possessions» de son patron. On dépêche la jeune Lensinda Martin, qui publie des articles dans un journal abolitionniste, pour recueillir son témoignage avant sa condamnation. Mais Cash refuse de se livrer et propose plutôt à Lensinda un marché: un récit contre un récit.

S’ensuit un échange de mots extraordinaire qui révèle l’histoire entremêlée du Canada et des États-Unis, celle des peuples autochtones, des personnes noires réduites à l’état d’esclaves et de leurs descendants des deux côtés de la frontière.

Alors que le temps commence à manquer, Lensinda prend conscience qu’elle en sait bien moins qu’elle le croyait sur le passé de son pays et de sa propre famille. Cash, de son côté, semble porter un secret qui pourrait bien changer la destinée de sa jeune confidente.

Ce premier roman d’une ampleur et d’un souffle exceptionnels nous raconte l’esclavage et ses conséquences à travers le regard et l’amitié grandissante de deux femmes frondeuses. Il nous montre aussi avec brio combien il importe de connaître notre histoire et nos origines pour façonner notre avenir.

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Essais québécois

Fake : Une apologie illustrée de l’artificiel

Chris Begeron - XYZ

À l’adolescence, on traitait de fake les personnes qui brillaient trop, celles qui osaient s’inventer. Aujourd’hui encore, c’est une insulte. Mais dans ce monde saturé de filtres, de récits verrouillés, de certitudes binaires, être fake est peut-être notre seule chance d’être vrai.

Chris Bergeron retourne l’injure en manifeste. Elle écrit ce livre comme on tient un journal intime — désordonné, vibrant, multiple. Elle y mêle souvenirs personnels, critique sociale, théorie queer, esthétique cyberpunk et poésie du glitch. Fake n’est pas une thèse : c’est un laboratoire. Une zone indéfinie où l’on pense sans s’excuser, où l’on célèbre les identités mouvantes, les genres non conformes, les images bricolées qui nous permettent de survivre.

À une époque qui exige que l’on soit cohérent, stable, catégorisable, ce livre fait l’éloge de la contradiction, de l’impermanence, du flou. Il invite à réenchanter le réel à travers les masques que l’on choisit, non ceux qu’on nous impose.

Fake, c’est une déclaration d’amour à celles et ceux qu’on accuse de trop se transformer. Une carte pour naviguer l’époque. Et, peut-être, un appel à la liberté.

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Littérature québécoise

Kabasa

Michel Jean - Libre Expression

En décembre 2004, un tsunami frappe le Sri Lanka, un pays déjà déchiré par une guerre civile qui dure depuis vingt ans. Le journaliste abénakis Jean-Nicholas Legendre est dépêché sur les lieux alors qu’il a du mal à se sortir de son propre tsunami intérieur, celui causé par la perte de sa femme et de sa fille. Chargé de couvrir les conséquences de la catastrophe, il se rend dans le Nord, contrôlé par les Tigres tamouls, qui s’opposent au gouvernement central. Sa rencontre avec l’un des chefs des rebelles qui ont choisi de prendre les armes pour se libérer du joug de la majorité cinghalaise le mènera à reconsidérer la situation des Premiers Peuples au Québec et l’attitude des pouvoirs à leur endroit. Confronté à la détresse d’un pays en crise, Jean-Nicholas parviendra-t-il à accepter le drame qui a bouleversé son existence et à se réconcilier avec la vie ?

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Littérature étrangère

Un lieu ensoleillé pour personnes sombres

Mariana Enriquez - Alto

Une femme tente de tenir à distance les revenants qui hantent sa banlieue et qu’elle seule est capable de voir. Une autre accueille avec délices les attentions libidineuses d’esprits qui désirent son corps atypique. Une autre encore voit son visage s’effacer, comme ceux de sa mère et de sa grand-mère avant elle. Bien que dans les grandes villes comme dans les petits villages isolés des bêtes sauvages rôdent, elles ne sont pas les plus à craindre. Car, au fil de ces douze nouvelles, le mal surgit à tout moment de la réalité la plus banale. Reconnue mondialement comme Reine de l’horreur depuis le succès de Notre part de nuit (Prix des libraires du Québec), Mariana Enriquez a établi sa maîtrise du langage de la souffrance et sa capacité à la regarder dans les yeux. Dans Un lieu ensoleillé pour personnes sombres, l’autrice argentine déploie une langue délicate et lyrique où se côtoient légendes urbaines, folklore local et superstitions. S’inspirant tour à tour de David Lynch, David Cronenberg et H. P. Lovecraft, elle crée des situations aux allures de cauchemars éveillés avec une vivacité émotionnelle remarquable et une étonnante dose d’humour.

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Nos libraires craquent

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Littérature étrangère

La maison des feuilles

Mark Z. Danielewski - Monsieur Toussaint Louverture

La maison des feuilles est un livre unique, car il aborde l'horreur différemment. Ici, pas de tueurs, de zombies ou de monstres, seulement la peur de l'inconnu, la peur du noir et la fascination d'un homme qui sombre dans un dédale physiquement impossible. Peut-être sombre-t-il dans la folie, aussi, avec pour point de départ une maison plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. Avec sa mise en page particulière et l'implication que doit avoir le lecteur qui agit sur le texte, l'expérience de lecture surprend autant qu'elle est fascinante. Je le recommande, car c'est un terrier de lapin sans fond. En tant que lecteur, lorsqu'on entre dans ce livre et donc dans cette maison, on n'en sort jamais vraiment. Une part de nous reste prise au piège de ce labyrinthe, effrayée dans l'obscurité comme un enfant sans veilleuse. L'histoire ou plutôt les histoires, car plusieurs récits nous sont racontés, sont incroyablement bien construites et s'imbriquent parfaitement les unes avec les autres. Les amateurs d'espace liminal et de backrooms trouveront ici un point de départ à ce phénomène de pop culture. La maison des feuilles vous laissera forcément une marque et vous vous méfierez de chaque couloir un peu sombre. Après tout, on ne sait pas toujours où un couloir va mener.

Événements

28 nov.

De la Louisiane à Québec | Rencontre avec Chase Cormier

— 5@7

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27 nov.

Causerie avec Gabrielle Boulianne-Tremblay | La fille de la foudre

— 5@7

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