Nouveautés

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Essais québécois

La blanchité aveuglante

Deni Ellis Béchard - Écosociété

La blanchité aveuglante, formule empruntée au philosophe Charles C. Mills, est l'aboutissement de notes sur le racisme prises par Deni Béchard au fil du temps. De son enfance au Canada et en Virginie rurale à ses voyages au Congo, en passant par le Vermont ou le Québec, il nous offre une fresque impressionnante de ses expériences liées au racisme et des réflexions qu'elles lui ont inspirées. Masculinité toxique, rôle du rire dans la domination et l'exclusion, complexe de supériorité et victimisation, polarisation des débats, création littéraire et appropriation culturelle... Il ressort de cette quête, animée d'un humanisme profond, un portrait aussi riche que nuancé de l'Amérique.

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Essais étrangers

Quand nos désirs font désordre

Mathias Quéré - Lux

Quand nos désirs font désordre retrace une aventure, celle du mouvement homosexuel français dans les années 1970-1980, jusqu’ici largement ignorée. De l’explosion du Front homosexuel d’action révolutionnaire aux Groupes de libération homosexuels et aux antennes du Comité d’urgence anti-répression homosexuelle, cet ouvrage entend réhabiliter par sa synthèse vibrante le passé de celles et ceux qui se sont promis de ne plus jamais raser les murs.

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Littérature étrangère

Des dinosaures et des fourmis

Cixin Liu - Actes Sud

L'introduction d'une colonie de fourmis dans la gueule d'un T.rex, aux prises avec un morceau de viande coincé entre les dents, donne naissance à une civilisation symbiotique qui connaîtra l'écriture, les mathématiques, la fusion et même les voyages dans l'espace. Mais cette splendide industrie a un prix, d'abord payé par la biosphère de la Terre, puis par tous ceux qui en dépendent.

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Littérature québécoise

Benoît Blues

Jean-Christophe Folly - Mémoire d'encrier

Benoît et Geoffrey étaient les meilleurs copains du monde. Dans le Paris des années 1980, ils jouent au jeu de la vie - amour, musique, alcool - entourés de toute une constellation de personnages aussi imparfaits que désarmants. Après le suicide de Benoît, Geoffrey hérite de son journal de bord. Les révélations bouleversent tout ce que Geoffrey croyait savoir de leur relation et le monde qui les a vus grandir et s'éloigner l'un de l'autre. Benoît Blues, portrait en néon de cette jeunesse dite « black-blanc-beu », est une ode à l'amitié aux sonorités décapantes.

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Littérature québécoise

Je voudrais tant croire que tout finira bien

Jean-Paul Beaumier - Leméac

Ces histoires de famille s’inscrivent dans la courbe des années pandémiques récentes, où les rapports entre vivants et morts sont devenus incertains, où l’isolement et les restrictions ont suspendu l’horloge des jours. Ainsi les liens distendus par l’éloignement tissent ici une musique de chambre d’une fine mais parfois cruelle orchestration à laquelle personne n’échappe.

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Littérature québécoise

Rien.

Laurie Blanchette - Québec Amérique

Ne fais rien. Du tout. Laisse-toi simplement flotter dans un genre de vide pendant quelques secondes. Oui, oui. Essaie-le maintenant. Malgré sa passion pour le cardio et son envie de rentabiliser chaque seconde, mon hamster mental a fini par comprendre que de passer par-dessus cette peur du vide ou de l’ennui et d’insérer plus de riens dans son quotidien ouvre la porte à une source infinie de cadeaux cachés. Avec ce livre, je te guiderai sans pression sur le surprenant chemin du rien. J’essaierai de rendre le vide attachant, tout doux, tout nu. On commence?

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Nos libraires craquent

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Littérature québécoise

Sortie d’elle(s) mutante

Germaine Beaulieu - Les Herbes rouges

Publié pour la première fois en 1980 aux Éditions Les Quinze dans la collection « Réelles », Sortie d’elle(s) mutante de Germaine Beaulieu est une exploration formelle et corporelle de l’altérité, de l’écriture, du regard et du rapport à la « folie » (celle du texte, de l’autrice, des lectrices, des institutions, etc.) Comme l’écrit Nicole Brossard dans la préface, l’œuvre porte en elle la parole de narratrices pour lesquelles il n’y a « aucun compromis possible », une « pluralité des féminins » radicalement et violemment « en voie de reconnaissance et de métamorphose ». Des voix qui refusent d’attendre toute une vie pour constater leur(s) existence(s) et désirs; des voix qui n’en sont, au final, peut-être bien qu’une seule – Autres en elle-même. Un imaginaire intime et un langage poétique qui s’en donnent à cœur joie dans la déconstruction et reconstruction de l’identité par la fiction. C’est un livre qu’on lit d’un seul coup et d’un bout à l’autre, un livre qu’on doit lire par le corps.

Événements

16 févr.

Séance de dédicace avec Julie Rocheleau | Globe-trotteuses

— 16h à 18h

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