Nos libraires
craquent
Chez Pantoute, on aime lire et partager.
— Nos recommandations se retrouvent également dans la revue Les Libraires.
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« HéHo ! Talbot ! » Nombreux, heureux, nous attendions, avec impatience, le vendredi soir, devant l’écran, ce cri de ralliement à Musique Plus, promesse de burlesque et d’emballement. C’est avec autant de bonheur, maintenant, que nous parcourons le recueil de souvenirs, des histoires franchement engageantes et stimulantes, empreintes de son autodérision habituelle, de l’ultra sympathique aventurier des ondes. Adorant tester les gadgets, bricoler des patentes, le jeune Denis Talbot réalise son rêve d’enfance « d’être à la radio », à CKOI, et trouve, ensuite, chez le Much Music francophone, le véhicule pour assumer son goût de découvertes et d’exploits. Toujours en quête d’inédit, avant-gardiste, il ose créer, avec son M. Net, une émission s’adressant à un public qu’on dit attardé : les amateurs de jeux vidéo. L’ADN de Musique Plus se diluant, il est, à 55 ans, chassé de son boulot. Mais l’aventure ne fait que commencer pour le Grand Talbot qui, d’un studio, continue de rejoindre des milliers de passionnés comme lui.
Christian Vachon craque pour ce livre
AcheterLivre d'une cinquantaine de pages, Arsenic mon amour se présente comme un échange épistolaire poétique entre Jean-Lou David et Gabrielle Izaguirré-Falardeau. Tous·tes deux habitants·tes de Rouyn-Noranda, les auteur·rices échangent autour de leur rapport conflictuel avec leur région, mais surtout avec la fonderie Horne qui, en juillet 2023, concluait une entente avec le gouvernemet québécois pour pouvoir émettre dans l'air jusqu'à 100 ng/m3 d'arsenic, alors que le seuil provincial est établi à 3 ng/m3. Tout en critiquant la voracité du système capitaliste extractiviste et la violence d'une industrie relâchant des contaminants atmosphériques cancérigènes, les deux auteur·rices célèbrent la beauté des paysages abitibiens, ainsi que la solidarité de la communauté rouynorandienne. Au fils de leurs échanges, celleux-ci invitent les lecteur·trices à la mobilisation sociale et parviennent à brosser un portrait percutant et nuancé de la situation. Comme l'écrit Gabrielle Izaguirré-Falardeau à Jean-Lou David dans sa lettre d'août 2022 : « Tu sembles justement avoir compris avant, et peut-être mieux que moi, la complexité avec laquelle s'entremêlent, dans cette Abitibi que l'on partage, la laideur et la beauté, le choix et l'obligation, la nature et son pillage, la volonté et l'inévitable, la vie et la mort. J'aimais les cheminées - je les aime encore comme de rassurants symboles, sans avoir mesuré l'ampleur des conséquences de leur existence réelle; sans avoir bien saisi combien ces cheminées et toutes les mines qui nous entourent incarnaient notre début et notre fin. » (page 21)
Océane Roberge craque pour ce livre
AcheterOuvrir ce livre-hommage, c'est (re)découvrir une femme de tête qui fût, et est toujours, si importante pour nous tous·tes; c'est entrer dans l'intimité d'une pionnière des études littéraires québécoises qui a su jouer un rôle essentiel pour l'éducation des filles et des femmes au Québec. Comme l'écrit si bien Bersianik à propos de Jeanne Lapointe : « Merci d'avoir existé et merci d'exister encore dans mon coeur ». Quoi de mieux, pour accompagner et célébrer la nomination du tout nouveau pavillon d'enseignement de l'Université Laval, que de lire ce livre ?
Océane Roberge craque pour ce livre
AcheterAvec ce premier recueil, Sarine Demirjian aborde sa relation à l’Arménie, son pays d’origine, et au Québec. Ses poèmes, écrits avec force et délicatesse, nous plongent dans la réalité des personnes qui, comme elle, se retrouvent entre deux cultures et face à un héritage sociohistorique rempli de deuils, de violences et de tabous. Que faire du vide qu’implique le déracinement ? Comment témoigner du génocide de son propre peuple tout en essayant d’appartenir dans un autre pays, à une autre culture ? Demirjian nous partage ses réflexions, ses émotions et son cheminement dans la tâche de concilier et d'assimiler les différentes réalités qui l’habitent, ainsi que la complexité de digérer la violence et de cohabiter avec ces multiples lieux d’appartenance. Avec sagesse et douceur, ses poèmes constituent également un lieu de réconciliation où l’entrecroisement des appartenances ne nécessite pas de choisir et de délaisser une culture, mais d’accepter et d’incarner une appartenance multiple : « être le croisement de deux villes qui ne se rencontreront jamais les transporter en moi partout où je vais ». Ce recueil a l’effet d’un baume pour les personnes qui vivent en constante négociation de leur identité socioculturelle. À découvrir !
Alba Benitez Ortiz craque pour ce livre
AcheterOcéane Roberge craque pour ce livre
AcheterBien des raisons nous motivent à embarquer dans cet Orient Express « reboosté » à l’australienne, ne serait-ce que pour sa fine ironie, les surprises qui s’y dissimulent et ses astucieux détournements des règles du roman policier. Sept écrivains, des participants à un festival littéraire, chacun spécialiste dans un domaine du récit à enquête, montent dans un train. Cinq d’entre eux en sortiront vivants. Ernest Cunningham, se sentant un imposteur parmi ces talentueux gens de lettres, s’aperçoit alors qu’il est là pour jouer au détective, établir des listes de suspects. Mais comment résoudre des meurtres alors que tous ces auteurs connaissent les recettes du crime parfait ? Il y a de tout, dans ce désopilant récit, pour enthousiasmer les fervents de thrillers: du médico-légal, du psychologique, du juridique, et même de la romance, des scènes d’action et un dénouement spectaculaire. Benjamin Stevenson injecte une dose bienvenue de bouffonnerie corrosive au roman à énigmes.
Christian Vachon craque pour ce livre
Acheter« Gaston, c’est moi ! » : c’est ainsi qu’André Franquin aurait pu présenter ce personnage qui, en 1957, s’introduit, en cachette, au journal Spirou; un personnage absolument pas démodé en 2024, engagé, sauf envers Mademoiselle Jeanne, subversif, ayant comme passe-temps favori la gaffe, et « indispensablement drôle» comme son créateur. Tout cela nous est divulgué dans ce hors-série des « Cahiers de la bande dessinée», un recueil profitable d’une vingtaine d’entrevues (avec Numa Sadoul entre autres) et d’articles de fond sur ce Gaston qui, comme le Bartleby de Melville, « s’emploie à ne pas être employé ». Avec son double, saboteur du travail, spécialiste de la signature de contrat avortée, Franquin se repose des besognes qui l’épuisent, tout en pavant le terrain, avec cet anti-héros embrassant « les dernières utopies d’un monde qui commence tout juste à s’effondrer», à ses Idées noires.
Christian Vachon craque pour ce livre
AcheterUn roman policier historique, franchement original, audacieux, insolite, ingénieux, et surtout prenant, né de l’imagination bouillonnante d’un auteur sachant distiller l’intrigue et camper des personnages. Le décor : Hawaï, au début de décembre 1941, à quelques jours de l’attaque japonaise sur Pearl Harbor. Joe McGrady, fraîchement sorti de l’armée, inspecteur à la police d’Honolulu, prend en charge une affaire sordide de double meurtre : un homme et une femme aux corps horriblement charcutés. Le suspect du carnage est en fuite. McGrady le poursuit sur l’île de Wake et à Hong Kong. C’est alors que le monde bascule : la guerre est là. Le policier se terre, pendant quatre ans, en un lieu totalement inattendu, bien déterminé, dès qu’il pourra revenir à la surface, à terminer ce qu’il a entrepris de faire. Toutefois, des découvertes et des rencontres feront de ce flic solitaire un meilleur homme. Un récit humaniste, aux images fortes, aux sentences inspirées, appelé à demeurer en nous.
Christian Vachon craque pour ce livre
AcheterLe deuxième recueil de poésie d’Alexandra Campeau aborde avec élégance et légèreté la complexité de l’amour. Les vers reflètent l’expérience profonde et parfois tumultueuse de ce sentiment, exprimant l’angoisse de l’auteure face aux normes sociales. Son œuvre offre un miroir réconfortant aux adolescentes en quête d’identité, explorant les tourments amoureux avec honnêteté et vulnérabilité. L’amour est une niche évoque le désir d’être compris tout en reconnaissant l’unicité de chaque histoire amoureuse. Ce recueil résonnera auprès des jeunes, offrant apaisement et réflexion. Il serre le cœur, mais rassure, rappelant que l’amour est une aventure pleine de surprises et de défis, authentique et rafraîchissante comparativement aux standards irréalistes imposés par la société. Dès 14 ans.
Emmanuelle Côté craque pour ce livre
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