Parmi les premiers titres issus de la nouvelle collection « L’œil américain » de Boréal, Le bois dont je me chauffe emprunte autant au registre du nature writing qu’à celui de l’essai engagé. Exilé volontaire dans l’arrière-pays laurentien, François Landry y fait l’expérience du contact intime avec un territoire rude et grandiose souvent délaissé, à l’image de ses habitants, humains ou non. Derrière un quotidien fruste se dessinent les contours d’une certaine simplicité volontaire, empreinte d’enracinement et d’autonomie, aux antipodes d’un intellectualisme de salon qui est au passage étrillé. Une réflexion plus que pertinente sur notre rapport à notre environnement et ses fragiles équilibres.
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