Raffiné romancier, Maxime Houde sait restituer, dans ses récits, les riches saveurs du bouillant polar à la mode Chandler, faisant bon usage de cet ingrédient miracle : le dialogue piquant, efficace, et sonnant vrai. Dans L’évaporée du Red Light (le huitième de sa série Stan Coveleski), son privé, débarrassé de sa carapace de cynisme, s’aperçoit vite, en collectionnant les ecchymoses, que la mystérieuse disparue, dont il doit retrouver la trace, une cigarette girl de cabaret, est plus importante qu’elle en a l’air. Dans le monde interlope, en ébullition, du Montréal des années 50, Stan constate qu’il devient dangereux de se faire protecteur de gens bien.
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