Il était une fois, très loin d’ici, un petit bois rempli de bosses et de creux. C’est dans ce fouillis de sentiers sinueux que se cachaient tout un tas de petites créatures sauvages joyeusement dépareillées. Des longues, des dodues, des courtes sur pattes et d’autres qui préféraient se promener en trottinette. Malgré leurs différences, toutes ces bestioles avaient un point en commun : toutes connaissaient LA chose qui rendait heureux. Toutes, sauf la pauvre Pop qui cherchait désespérément SA chose. Ennuyée de se morfondre toute la journée, notre petite héroïne rassembla son courage à deux pattes et décida de partir à sa recherche. Mais pour se faire, un mystère restait à élucider : Où pouvait bien se cacher cette chose si difficile à trouver? Au plus profond des bois, enfouie dans la vase des marais? En équilibre sur le plus haut sommet de la plus haute montagne? Dans les sombres profondeurs d’un terrier obscure? Accompagnée de Prune et Nouille, deux amis rencontrés sur la route, Pop découvrira que SA chose n’était pas UNE chose mais bien deux. Et que cette double dose de bonheur ne pouvait mieux se partager qu’avec ses nouveaux amis.
Alerte coup de cœur pour ce tout nouvel album, délicieusement déjanté, publié dans sa version française aux éditions Monsieur Ed. Vous serez charmés par cette histoire rocambolesque. Une véritable odyssée du bonheur menée à fond de train par une bande de petits personnages follement attachante: la petite Pop aux grandes oreilles, la douce Prune et le grand serpentin aventurier qu’est Nouille. Un trio rigolo et haut en couleur.
Parlons-en des couleurs car la facture graphique est le véritable point fort de l’album. Page après page, le lecteur est émerveillé par les couleurs pastel, les accents éclatants, les formes incongrues et les gribouillis artistiques qui enjolivent sa lecture. Tant de petits détails qui font la marque de commerce de l’écrivaine et illustratrice Helena Covell, artiste multidisciplinaire anglaise au style peu banale. Toutes les pages ont un je-ne-sais-quoi de surprenant et de pétillant. Un peu comme les bonbons Pop Rocks qui explosent joyeusement sur la langue. Cet album, c’est un fou rire partagé entre amis. Un immense câlin coloré et lumineux.
Et pour ceux et celles qui auraient peur de la palette de rose abondamment utilisée par l’artiste, soyez rassurés. Helena Covell prouve, hors de tout doute, que le rose n’est pas une couleur exclusivement féminine. Le rose c’est aussi la douceur, la légèreté, la gaieté, l’insouciance, la beauté et la luminosité. Bref, le rose c’est tout ce dont nous avons besoin par les temps qui courent. Et croyez moi lorsque je vous dit que vous avez besoin de Fouillamini dans votre vie.
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